Amandine Neuville DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE

Equilibre vie pro / vie perso : comment Vie à la maison et Vie au travail sont liées

Ca y est, mon fils est très vieux maintenant -sa première dent arrive :-) et j'ai plus de temps. Non, plutôt plus "d'espace cerveau" disponible. Pour réellement communiquer, alimenter mon blog, développer mon activité. Un vrai « vouloir », pas un demi.

Chouette, je suis plus proche des problématiques des jeunes mamans désormais : la fusion et défusion, les peurs de transmettre ses « pathologies » à son enfant, le deuil de ne pouvoir le protéger de tout, les retours de congés mat', l'équilibre vie pro / vie perso…

Et re-chouette, tous mes coachings s’enrichissent de métaphores avec le nouveau-né ! Tout d’un coup je vois plein de parallèles et de liens:-) Je trouve mon métier fabuleux avec son système de vases communicants : le perso enrichit le pro et vice-versa.

Flash Gratitude : Cet enfant précieux qui vient de m’être confié est un grand modèle, un merveilleux terrain d’observation, de questionnements, d’enseignements comme par exemple :

-       Les émotions sont bel et bien une énergie qui ne font que traverser (et pas une bouderie qui stagne genre une semaine, humm) : un chagrin peut être naturellement suivi la seconde suivante d’un éclat de rire. Elles s’expriment et meurent, dès lors qu’elles sont accueillies

-       Demander pour satisfaire un besoin est naturel (j’ai faim je demande en pleurant, j’ai besoin de contact je pleure etc), et exprimer son refus aussi : dire non avec affirmation, on savait donc faire

-       L’amour de soi est inné (il s’observe attentivement, se sourit et se marre chaque fois qu’il croise son image dans le miroir)

-       Le goût de la Vie, la vitalité, est naturel (il se pose pas la question s’il est ou non de bonne humeur pour se lever, il se réveille en gazouillant)

-       … et plein d’autres trésors.

 Bref, je suis ravie de cette enrichissement avec lequel je pratique mon activité aujourd'hui, en groupe et en individuel :-)

Et vous, comment votre vie perso se répercute sur votre vie pro ?

Vous sentez-vous à l'équilibre ?

Suite à la journée Développement Personnel du 7 avril : Célébration !

Chère chacune des participantes,

Je trouve qu'un temps pour exprimer sa gratitude en fin de journée a manqué et je suis très contente de vous partager là mes pépites de la journée (quelques-une d'entre elles).

Aujourd'hui avec vous j'ai grandi.

Vous m'avez offert la possibilité d'être dans honnêteté de l'instant, au plus près de ma vérité. J'ai pu voir des zones de réactivité grâce à vos feedbacks, j'ai appris plein de trucs sur moi.

Affiner la connaissance de mes zones sensibles m'est très précieux et j'ai beaucoup de gratitude pour chacun de vos partages qui me donnent plein d'infos et me permettent de m'ajuster, d'aller vers plus d'acuité et de congruence - dans ma posture d'animatrice, et d'Amandine d'une façon générale :-)

C'est quelquechose qui me tient très a coeur et je suis touchée par ces miroirs que vous m'offrez.
Je vous remercie de votre confiance, de votre vérité. De votre présence.

Je repars donc avec ce cadeau de ressentir fort mon besoin de feedbacks. Je le savais en théorie et parlais de l'importance d'en donner et d'en recevoir. Là je passe à la dimension du ressenti du besoin (je vous en parle assez, oui, le besoin, c'est corporel ! ) et c'est juste savoureux !

Nos interactions m'aident a mieux voir mes défenses, mes contours et à être en lien avec mon humanité (c'est trop bon de me sentir dans cette appartenance à la grande famille des humains).

Nos échanges me permettent de mieux connaitre mon fonctionnement et c'est en développant cette intimité avec moi-même que je vais vers plus de tranquillité. Et vers plus de capacité à parler de moi, en donnant de l'info sur mes limites, et puis en prenant soin d'elles en veillant à leur respect.

La demande qui me vient naturellement là, c'est celle de vous demander clairement du feedback pendant nos séances afin de profiter du trésor de vos perceptions. Je me l'offrirai probablement en fil rouge samedi prochain !

J'ai pu constater aussi à quel point mon besoin d'autonomie est fort, et que chacun prenne sa responsabilité. Ce qui revalide tout le sens de mon travail avec la CNV, que je vois vraiment comme un processus d'autonomisation et un superbe moyen pour développer l'adulte responsable en soi.

Mon métier de coach/formatrice me permet à la fois de transmettre et d'apprendre sans cesse, de grandir personnellement et humainement : je ne vois pas de meilleur terrain d'exploration !! Merci la Vie !!
 
A tout bientôt pour continuer ensemble !

 

Témoignages de participantes

«  LA VIE, tout ce que tu proposes va dans le sens de la vie, dans le mouvement : se tromper, jouer, tatônner, essayer, s'adapter, rire, pleurer, accueillir ce qui est là,  prendre du plaisir... Tu attrapes les situations intéressantes et spontanées au vol pour en faire de la matière à travailler et tu trouves en plus le moyen de l'intégrer au programme écrit sur le tableau...waou quel professionalisme »

 

« J'ai apprécié ta façon très directe et spontanée de t'adresser à la personne qui avait des difficultés à prendre la responsabilité de ce qu'elle exprimait. J'ai admiré ta façon de parler en "je", de dire ce que tu ressentais sans la juger et d'exprimer ton besoin de comprendre son besoin à elle pour pouvoir la suivre. C'est ce que j'appelle de la CNV naturelle...notre fil rouge du jour! Cela m'a épatée car j'aimerais avoir une telle répartie dans l'authenticité et sans jugement. Tu incarnes ce que tu enseignes et pour moi c'est essentiel dans mon apprentissage d'avoir un modèle. »

« Amandine, je repense avec beaucoup de gratitude à ton accompagnement d'hier après-midi.
Je suis reconnaissante d'avoir pu explorer mon désespoir, de recontacter la petite fille si peu sure d'exister, et de pouvoir la chérir grâce à ton accueil.
Je suis fascinée des effets de cette écoute empathique quand elle accompagne la descente dans les émotions! Dis-nous vite la date du prochain samedi, que je réserve. »

« J'aime beaucoup ta façon, toute en authenticité, de ramener chacune à son émotion et à son besoin très simplement. Je me sens responsabilisée et adulte, et cela me fait beaucoup de bien. Je me sens exister et reconnue dans ce que je suis. J'ai aussi un peu le trac que tu me renvoies à des choses douloureuses chez moi parce que je suis très émotive. Et en même temps, j'en ai envie, car je veux avancer et dépasser des blocages. »

 

« Amandine, je me sens entendue, respectée et acceptée telle que je suis...c'est donc que j'existe et que je suis bien vivante. Voilà ce que je ressens avec ce groupe. J'assume qui je suis et j'ai l'impression qu'il en va de même pour les autres aussi. Je vois que tout le monde s'implique (ose dire) et joue le jeu de l'honnêteté et de la transparence. Merci donc pour toutes ces choses qui me nourrissent et me font grandir ! »

Waouh...juste MERCI...et Vive la Vie...

Je vous recommande le travail de Pilar Lopez, Sophrologue

La sophro? J'étais disons dubitative avant de l'essayer avec Pilar et d'en mesurer les bienfaits.

En fait c'est un super moyen pour moi de compléter un travail en cours, par une autre porte d'entrée : le corps, la relaxation, la respiration, la visualisation. Plein d'exercices pour mobiliser mes ressources et avancer vraiment.

Elle vous explique tout sur son site avec humour, clarté et pertinence - j'adore le parcourir, tant pour le fond que pour la forme!

Bon plaisir !

La "séance de bouclage" : pourquoi c'est important dans un processus de coaching ?

La dernière séance n'est pas à négliger : elle permet de valider le chemin parcouru, du point de vue du coaché et du coach, de donner et de recevoir du feedback, de célébrer le travail, de le mesurer et de l'ancrer. Elle est un marqueur fondamental dans un processus de changement. On met un plot. C'est une marche solide sur laquelle vous pouvez prendre appui à tout moment ensuite : ancrer son travail, ça sert à faire que ça va tenir.

Elle peut aussi amener autre chose : regarder là où on veut aller maintenant, dans quelle direction, avec quels nouveaux objectifs, quand et avec qui.

Je prends beaucoup de plaisir à ces séances particulières, elles sont pour moi émouvantes et me donnent plein d'énergie. C'est comme si on avait traversé un pont ensemble, et je me sens témoin privilégié de l'arrivée de l'autre sur l'autre rive. Ça a ce parfum de la solidité et de l'autonomie.

Evidemment, ma porte reste ouverte.

=> même si le problème est résolu et que vous allez bien, vous pouvez revenir. Offre non limitée dans le temps :-)

Comment dire au revoir ?

Dans la vie, et particulièrement dans les groupes que j'anime, j'observe qu'on n'a pas appris à se dire au revoir. Or, bien sur, les séparations sont inévitables, grandes ou petites...

Alors il y a ceux qui filent à l'anglaise -et qui confirment fatalement leur vision du monde que c'est douloureux, que ça fait peur- ceux qui font court et formel, ceux qui tournent ça à la dérision...

"Dis moi comment tu dis au revoir et je te dirai qui tu es"...

Alors Comment pourrait-on dire au revoir à l'autre, "en adulte" ?

- en disant à l'autre quelle trace dans votre vie cette personne va laisser, ce que vous gardez d'elle avec vous,

- en lui partageant ce que vous avez appris d'elle

TOUT EN ETANT en contact visuel avec cette personne et en étant vraiment dans le lien, quand vous parlez et quand vous recevez de l'autre ensuite.

J'aime prendre le temps de proposer cet exercice puissant à la fin de mes groupes, pour que les participants se disent au revoir et merci. On travaille alors l'expression de la gratitude, comment donner et recevoir du feedback. Il me semble qu'il fait beaucoup de bien. Et il est très intéressant de voir ensuite ensemble, pour ceux qui le souhaitent, ce qui a été facile, difficile, habituel, inhabituel...

Mon message : C'est vraiment chouette de vous laisser toucher, et c'est vrai, dire au revoir à quelqu'un, c'est touchant.

Et vous, vous avez plutôt quelle attitude au moment des "au revoir"?

Déprime ou dépression ?

J'entends trop souvent le mot de "dépression" à tort et à travers ces temps-ci !

C'est quoi ?

Pour moi, la dépression, c'est une maladie, qui se caractérise par une énorme baisse de l'énergie vitale, pouvant aller jusqu'à ne plus avoir envie de vivre : je reste au fond de mon lit, je ne me lève plus, je n'ai plus de désir, d'envie.

A ne pas confondre avec le désespoir ou la baisse de moral, donc.

Comment savoir? Vous pouvez aller voir un psychiatre, qui lui fera son diagnostic.

Mon avis? je pense que cela n'empêche pas un travail sur soi : souvent, il y a colère en dessous, un manque de signes de reconnaissance, un besoin d'être entendu : c'est important d'avoir un espace où c'est possible d'aller se plaindre, dire tout ce qui ne va pas, et à force le sens va émerger.

Qu'en pensez-vous?

Développez votre CONFIANCE : Ce que j'ai à dire est important : Je suis de mon coté, je me soutiens, quoi qu'ils en font en face

Typiquement, prenons le cas de X en colère contre le comportement de médecins dans tel établissement. Je l'invite à écrire une lettre qui dit sa colère et à leur envoyer ==> Croyance bien connue en retour : "mais ça sert à rien"...

Faux! "D'où savez-vous que ça ne sera pas la 25ème lettre qu'ils reçoivent et qu'un truc va finalement bouger? Comment savez-vous que votre lettre ne va pas créer une réaction extérieure de "je m'en fous" et qu'en vrai intérieurement ça fera quelque chose?"

L'IMPACT N"EST JAMAIS NUL. Evidemment que votre démarche de dire aura un impact. Et c'est le premier intéret de la démarche.

C'est comme semer une graine : c'est pas parce qu'on sème une graine qu'elle va forcément germer, mais notre boulot, c'est de la semer. Après il y a les conditions climatiques etc.. : peut-être qu'elle germera dans trois ans.

Le deuxième grand intéret : vous aurez fait votre part. Vous aurez respecté votre parole, et ça c'est super important.

Si je dis les choses pour que l'autre change, alors je vais me sentir déprimé, dans un truc inutile. Mais si je dis pour respecter ma parole, alors j'assume mes 50% et je défends la parole de mon enfant intérieur dans une douleur -enfant dont je suis le parent aujourd'hui : peut-être qu'il l'avait exprimé petit cette douleur mais le parent extérieur n'en faisait cas. Alors attention de ne pas continuer à faire la même chose, en s'envoyant comme message "tais-toi et personne n'y prétera attention." Car là non seulement on reprocherait aux autres de ne pas nous écouter ("ça sert à rien d'aller parler, ils vont pas m'écouter") mais on ferait exactement pareil envers soi...

Donc, c'est important et approprié de moi me soutenir, soutenir ce qui se passe à l'intérieur de moi. C'est là ma part, et ça je peux le changer.

C'est en fait adopter cette posture : "quelquesoit la façon dont c'est reçu, moi au moins j'ai dit ce que je pensais :  ce que j'ai à dire est important : Je suis de mon coté, je me soutiens, quoi qu'ils en font en face"

...Pour aller plus loin

Deux problèmes derrière :

1) Comme si le besoin d'expression devait être légitimé par son efficacité ==> Attention à cette croyance ==> On s'en fout de l'efficacité, parler, c'est ma part. (Cf ça ne sert à rien de dire Aîe quand on a mal mais c'est bien de le dire). Je suis entendue dans tous les cas. Après je ne suis pas responsable de ce qu'ils en font. Et j'ai même le droit de répéter, d'insister.

2) Derrière l'argument "non mais les autres ne vont pas m'écouter", c'est en fait la peur de s'entendre dire et d'assumer : c'est souvent ça le vrai truc en dessous, qu'on a quasi tous...

Est-ce que ça vous évoque quelquechose?

Avez-vous aujourd'hui dans votre vie des choses à exprimer? Votre parole à soutenir?

Vous n'arrivez pas à choisir ?

En ce moment la problématique du choix revient régulièrement avec mes clients en séance. Comment aborder la problématique "je suis coincée, j'arrive pas à choisir" ?

D'abord, je commence par dissocier, existant deux sortes de choix :

1) celui qu'on n'arrive pas à faire par manque d'informations

==> auquel cas, notre état du moi Adulte n'est pas en contact avec la réalité ==> aller chercher de l'info

2) celui qu'on n'arrive pas à faire alors qu'on a toutes les infos

Là l'urgence est d'enlever la pression sur le "il faut que je choisisse" car elle empêche de se décider ! Le temps est à l'élaboration, pas à la prise de décision. Pour le moment.

LA NOTION IMPORTANTE DU CRITERE DE CHOIX

Puis, il s'agit d'aller voir le CRITERE du choix que mon client utilise : c'est le critère qui bloque le choix. Je m'explique.

Si je prends pour me décider le critère "ce qui est le mieux pour moi", il y a de fortes chances pour que je tourne en rond, n'ayant aucun moyen de répondre à cette question. Je ne sais justement pas ce qui est le mieux pour moi! Même problème avec le critère "selon ce dont j'ai envie" : je n'en sais rien ! car si l'envie était évidente, on ne se poserait pas la question (quand j'ai envie d'une glace, je ne me dis pas "tiens, de quoi j'ai envie?")

Si je prends le critère "ce qui sera le mieux pour moi dans l'avenir", pareil, je suis coincé, n'ayant pas de boule de cristal.

Alors on voit ensemble pour changer de critère : par exemple, je suis invité à deux fêtes et je ne sais pas à laquelle aller : je peux prendre, pour me décider, le critère "je vais à celle où je me suis engagée en premier" ou "je vais à celle la plus près de mon domicile" : ça débloque.

Autre exemple : X se torture pour trouver son expertise. Elle se coince dans "je n'arrive pas à choisir". Son critère en arrivant en séance : "là où je vais me sentir bien". Elle tourne en rond, puisque quelquesoit son étiquette, elle va se sentir mal au début, (puisque ça lui fait peur de devenir visible). Du coup, première étape : accepter cette peur inévitable, et deuxième étape, trouver un autre critère pour choisir : "je prends l'expertise la plus sexy" par exemple, ou "la plus vendeur" ou "la plus exportable à l'étranger" etc.

LA NOTION DE RENONCEMENT

Choisir, c'est renoncer. Il s'agit aussi en séance d'aller voir à quoi il est dur de renoncer (au connu? au confort? etc), et quels sont les deuils non faits.

Et vous, comment vous faites habituellement pour décider ?

Muscler son adulte

En analyse transactionnelle, l'état du Moi Adulte est celui qui est chargé du traitement de l'information. C'est le mieux adapté quand il s'agit de raisonner, de déduire, d'organiser, de prévoir. L'adulte qui fonctionne bien prend en compte les infos qui viennent de l'état du Moi Enfant, du parent et de l'environnement, ici et maintenant.

Qu'est ce que je peux faire concrètement pour me brancher plus à mon adulte?

- Poser des questions, faire des demandes

- Faire des constats, établir des faits

- Distinguer les faits des opinions "étant donné que....je pense que...."

- Demander d'indiquer des alternatives, d'émettre des recommandations

- Reformuler

- Montrer qu'on écoute vraiment en se taisant quand l'autre parle et en manifestant son interet

- Connaitre son domaine d'expertise

- Garder son sang froid en toute circonstance

- Chercher à s'informer au maximum avant de conclure

- Utiliser efficacement son temps

- S'exprimer avec précision

- Utiliser des messages commencant par "je" pour exprimer ses sentiments, ses opinions, ses observations, ses critiques: "il dit les choses"

- Préparer et planifier les travaux à venir

- Savoir prendre des décisions

- Observer et écouter les autres avec curiosité

Et dans le non-verbal, c'est comment ?

- Calme et attentif

- Attitude détendue, ouverte et neutre, peu de langage corporel

- se tient droit

- Regards francs, directs et fréquents

- Voix égale et claire

Muscler son adulte, c'est développer tous ces comportements.

source : Transactions, de Gysa Jaoui

C'est quoi mon problème ?!

Parfois on vient en coaching pour un problème et on s’aperçoit que le problème n’est pas là. En vrai, il est le symptôme d’un autre problème, qui lui est le vrai problème. Hummm.

Pas facile de déméler ça tout seul, et c'est l'avantage d'avoir quelqu'un en face qui prend le temps de bien poser les choses, qui a le recul pour voir la situation d'ensemble, le système en entier.

Et puis, il y a le problème, et il y a l'objectif, et il y a les moyens. C'est trois choses à dissocier, et souvent on les confond. Parfois l'objectif est une solution à un autre problème. Re-Hummm.

Tout ça pour vous partager une séance ce matin où ma cliente termine avec "en fait, je venais pour être meilleure en entretien mais c'est bien plus que ça" : non seulement elle pige super vite et sera super bonne en entretien d'embauche, et en plus elle pointe tout ce qui n'est plus ajusté avec qui elle est aujourd'hui et entame toutes les mises à jour 2011 ! (vous savez, comme quand l'ordi vous propose des mises à jour avec le choix "OK" ou "Me le rappeler ultérieurement" ou "Annuler", et que souvent dans le quotidien on clique sur un des deux derniers...) Bravo

Non, on n'est pas obligé d'aller très mal pour se faire coacher

Aux US, on dit que "Seuls les loosers ne se font pas coacher".

=> Le coaching, c'est fait pour gagner. (Cf les sportifs : de haut niveau, très bons et performants, sont coachés pour obtenir encore de meilleurs résultats)

En France, il me semble que flotte la croyance qu'"il faut aller très mal pour se faire coacher".

C'est pas vrai. On n'est pas obligé d'aller très mal pour être soutenu et accompagné.

Le coaching permet de prendre du recul : sans nous dire quoi faire il aide à se questionner, clarifier, trouver ce qui ne va pas et donne des outils pour nous aider à résoudre nos problèmes.

C'est aussi un endroit pour se plaindre. Ce qui permet d'arrêter de se plaindre au boulot ou dans les réseaux et de dégager une image positive => On devient moins polluant pour son environnement (à la maison, avec son conjoint, ses enfants...) => le coaching, c'est écologique !

C'est un endroit pour s'autoriser à réussir, à se mettre en valeur,

Ça aide à être plus cool, moins stressée, plus sereine CAR ça développe la confiance de comprendre les situations, de les décoder.

Quand venir? C'est comme chez le dentiste : certains viennent pour les grosses caries, arrêtent quand elle est soignée et reviennent quand une autre arrive. D'autres viennent en prévention, pour faire un bilan, un check-up, et d'autres viennent pour un détartrage une fois par an ! C'est à la carte et sur mesure.

Ça peut être en cas de prise de poste, de sortie de poste, de maternité, de démotivation, de conflits...

Qui parmi vous a déjà fait appel à un coach?

Qui ne s'est encore jamais fait coacher?

Qui aimerait mais n'ose pas?

D'étudiant à employé : Le grand saut

Pas évident le passage à la vie professionnelle.

Vous finissez vos études, c'est votre premier poste : comment vous adapter à la vie de salarié?

Comment faire le deuil des "années fac" et en même temps démarrer avec plaisir votre nouvelle situation? nouveau rythme, nouvelle tenue, nouvel environnement, nouveau tissu relationnel, tout change.

Sans doute avez-vous travaillé dur toutes ces années de scolarité, c'était long, éprouvant et il a probablement fallu en consacrer du temps et de l'énergie à toutes ces étapes franchies une à une.

NE GÂCHEZ PAS TOUT en prenant le premier job venu, ne baissez pas les bras, ne vous résignez pas aux premiers obstacles : il est possible de rester connecté à ses aspirations, à ce qui nous fait vibrer, ce pour quoi on est fait. Votre potentiel est précieux, offrez le à qui le mérite. Vous le méritez.

Avec du soutien, il est possible de lever les barrières, se reconnecter à sa vision et aller bien au delà.

Et pas seulement avec du coaching : le soutien vient aussi des autres : rôles modèle, personnes plus expérimentées... acceptez aussi les conseils des gens pas forcément dans la meme activité professionnelle.

Mettez les jugements au placard le matin, (eux aussi ont commencé un jour!), souriez,  acceptez les invitations avec les collègues à la cafét' ou au bistro, fuyez les ragots (écoutez les sans les alimenter), osez demander et reformuler les consignes que vous recevez.

Et pas de panique, les phases de découragement, de lassitude, c'est NORMAL. Les temps d'adaptation sont inévitables au cerveau, c'est scientifique.

Ça me touche lorsqu'un jeune vient travailler en séance, avant d'attendre ses 40 ans ou cette sensation de vivre en pilote automatique. Aller bosser le relationnel, ses blocages, sa communication, se reconnecter à ses besoins, apprendre à demander, à dire non, à être dans sa puissance...autant de moyens pour mettre toutes ses chances de son coté dès le début. Avec en bonus, quelqu'un de son coté quoi qu'il arrive.

Ah, si j'avais fait cette démarche...ça aurait été bien plus rapide et plus facile !

 

Parlez en public, vous êtes légitime

Trop de mes clientes se gâchent la vie quand elles ont à animer une conférence ou faire une présentation : stressées, en petite fille, complexées, elles se coupent de leur plaisir à partager un sujet qui pourtant les concerne et les passionne.

==> VOUS ETES LEGITIME à parler en public, de par votre connaissance d'un sujet, ou votre envie d'en parler. Vous proposez votre discours et les personnes choisissent de payer pour vous écouter. La légitimité est donnée par le contexte et par les gens, tout simplement. Et si quelqu'un n'est pas d'accord avec ce que vous partagez, ça n'enlève rien à votre légitimité.

Vous êtes légitime, ok jusque là tout va bien, mais vous ne vous "sentez pas" légitime. C'est là que c'est déconnant. Et que les problèmes arrivent.

Ça vaut vraiment le coup d'aller creuser une fois pour toutes ce qui vous pose problème et de débloquer ce ressenti qui vous coince (voir ma note précédente pour se questionner et aller plus loin éventuellement en coaching ou en thérapie) : Je vous encourage chaudement à passer de "je subis" à "j'assume, je partage et je prends même du plaisir !"

10 conseils pour bien démarrer en entreprise

Quand vous arrivez dans une entreprise, pensez anthropologie !

C'est quoi un ethnologue? l'ethnologue est celui qui analyse les traits caractéristiques d'un peuple, d'une culture, ou plus généralement d'un groupe social. Il s'occupe de la collecte méthodique des données sur le terrain, pour parvenir à la formulation de la structure, du fonctionnement et de son évolution.

Ce que je veux dire? Que quand on arrive dans une entreprise, le mieux, c'est de :

1) Accepter d'observer les règles les 3 à 6 premiers mois : apprendre le langage de l'entreprise. Après, je pourrais éventuellement faire bouger les codes.

2) Repérer "les rituels d'adoubement" (faire les photocopies, aller chercher le café...) et les accepter. Ce n'est pas se soumettre. C'est adopter les règles de la tribu.

3) Arriver à laisser tomber ce qu'on a appris. Je regarde quels sont les codes, je n'arrive pas avec mon cadre à moi.

4) Arrêter de vouloir montrer que "je sais", que "je fais partie de l'élite" . Ca vire vite à de l'arrogance aux yeux des séniors. Et qu'est ce qui se cache derrière l'arrogance? de la peur, du manque de confiance.

5) Ce qu'il faut montrer alors? que vous êtes prêt à vous adapter à la culture de l'entreprise. Ça c'est mature.

6) Accepter que la prise de poste, c'est la continuité de votre apprentissage. Et qu'il faudra même sans doute 2 ou 3 postes pour que ca change.

7) Etre conscient de la position des séniors par rapport à vous : ils n'aiment pas que les jeunes "se la ramènent" et vous voient quelquepart comme un danger, une menace.

8) Inverser la priorité : vous arriviez avec "d'abord la technique, ensuite la relation" ==> Inversez le schmilblick. Privilègiez les relations.

9) Soyez pote avec le chef de tribu, le leader, sans vous laisser duper : vous n'êtes pas d'égal à égal. On ne vanne pas son chef, on ne se croit pas pris en charge plus que les autres ou plus à l'abri. Et l'idée d'un flirt avec lui, on oublie.

10) Développer une attitude juste : je ne me la ramène pas ET en même temps je me fais respecter. Je sais quand et comment monter au crédo pour être respecté dans la tribu. (ex que faire quand à la première réunion on me demande d'aller faire le café? Je ne dis rien et je suis mise dans la case de la gentille employé? Ou j'interviens pour recadrer? Et je dis quoi? Comment?) 

Qu'en pensez-vous?

Vous en voyez d'autres?

 

Lien et relation, gare aux confusions

A l'issue de mon groupe de pratique aujourd'hui, j'ai pu relever ce qui est pour moi une confusion à l'origine de beaucoup de maux : la relation et le lien sont de nature complètement différentes.

La relation est une sorte de canal qui relie deux personnes. Dans ce canal circulent des messages -mots, comportements, attitudes. La relation peut changer de forme, s'intensifier, s'arrêter, reprendre...Il existe plein de façons d'être en relation : respecter mon désir et m'affirmer en est une, aligner systématiquement ma décision en fonction du désir de l'autre en est une autre.

Le lien est d'une autre nature : il est là, sous-jacent, immuable : mon père est mon père et le restera toujours : la relation avec lui peut bouger, le lien reste et ne change pas.

Dans le même noeud se greffe la confusion sentiments / relation : l'amour que j'ai pour l'autre est un sentiment, ça m'appartient, ça ne circule pas dans la relation, il est chez moi. Si je ne répond pas au désir de mon conjoint de répondre à ses questions sur ma vie privée, ça n'a rien à voir avec l'amour, mais concerne la relation.

Et s'il m'amène de la confusion entre relation et sentiment, je peux, moi, induire plus de clarté : "je ne te parle pas du sentiment que j'ai pour toi, je suis simplement en train de te dire que je refuse de répondre à tes questions. Est-ce que tu peux saisir mon besoin de préserver mon espace?"

Comme dit Jean-Luc Mermet dans deux bouts, la relation ! : n'oubliez pas, aimer et être en relation sont deux aventures passionnantes, mais bien distinctes!

Est-ce que ça vous parle? Comment voyez-vous cela, vous?

La motivation au boulot

Je me suis amusée à reprendre un moment où j'ai été particulièrement satisfaite de mon travail. C'était lors d'une animation de groupe. Et j'ai réfléchi : quelles étaient les raisons de cette satisfaction?

ça a donné :

- faire quelquechose qui a du sens et qui me fait plaisir

- transmettre ce que j'apprends

- mieux me connaitre

- prendre un bain d'humain

- contribuer à la Vie, à de la conscience, du développement

- partager un moment chaleureux avec des personnes ouvertes et motivées

- essayer des choses nouvelles, être créative

- écouter l'intuition

- être à fond dans l'instant présent

- avoir des responsabilités

- être reconnue dans ce que je fais

- encourager l'autre

- incarner ce que je transmets : écouter, m'écouter et exprimer ce que je sens : être congruente

- développer mon centrage : animer dans la tranquillité, la présence

- être dans ma puissance : reliée à mes ressources, ma valeur, mes compétences

- rester Amandine et m'en servir....

Plus généralement, selon Gysa Jaoui, pionnière de l'analyse transactionnelle en France, on constate qu'une personne motivée, c'est quelqu'un :

- qui se sent en accord avec ce qu'on lui fait faire

- qui se félicite intérieurement

- qui est responsable d'un travail

- qui prend plaisir à ce qu'il fait

- qui est encouragé et complimenté

- qui ne voit pas le temps passer

- qui crée, qui a des idées

- qui est reconnu pour ce qu'il fait

A vous : Réfléchissez à une période au cours de laquelle vous avez été particulièrement satisfait de votre travail. Revoyez en mémoire la situation, comment cela s'est passé, combien de temps ca a duré... Et réfléchissez à quelles étaient les raisons de cette satisfaction? Objectif de l'exercice : repérer ce qui motive au travail.

Arrêter d'attendre

Aujourd'hui j'arrête d'attendre.

Attendre d'avoir "la bonne idée" pour reprendre l'écriture de mon blog.

Attendre d'avoir fait "tout ce que j'ai à faire" avant.

Attendre d'avoir "les bons mots", "le bon sujet".

Attendre d'avoir "un truc intelligent" à partager.

Attendre d'avoir "une expertise" stable, une "cible spécifique", une orientation "définie".

En vrai, la Vie ça bouge tout le temps.

En vrai y'a pas de bon et de mauvais, y'a que ce qui est là ici et maintenant, et c'est ça la justesse de l'instant.

Alors j'arrête de parler de ce que je voudrais être, de ce que j'aimerais faire, ou de ce que les autres font,

Et je parle de ce que je suis là maintenant. De la réalité.

Cap sur la Transparence. L'honnêteté envers moi-même. L'intégrité envers la Vie, car la Vie c'est l'ensemble,

C' est la clarté, la structure, l'action et c'est les doutes, les flottements, les ruptures, les rencontres avec le vide.

Et vous, qu'est ce qui passe si vous arrêtez d'attendre?

 

Se sentir légitime

C'est dingue. Par le fait d'exister, je suis légitime. 

Facile à dire? C'est un peu léger? Et me direz-vous, les fumeurs savent très bien qu'il ne faut pas fumer, n'est-ce pas?

Creusons.

C'est comme s'il vous fallait votre acte de naissance sur vous pour vous sentir légitime?

Vous avez le sentiment d'usurper? de prendre la place de quelqu'un? La "sensation du passager clandestin", ça vous parle?

=> Vous avez votre ticket! C'est OK, vous avez votre place sur le bateau!

Où est le problème? Quelques pistes pour vous questionner :

- C'est quoi pour vous "être légitime"?

Par exemple, réponse d'une cliente : "Quelqu'un de légitime pour moi, c'est quelqu'un qui a de l'expérience. ("OK et combien de temps?"). 5 ans d'expérience. ("OK donc c'est ça que vous choisissez, vous serez légitime au bout de 5 ans?) etc...)

ou "Je serai légitime quand je serai professionnel" ("un professionnel, la définition est claire : vous l'êtes à partir du moment où vous êtes payé. Or vous êtes payé. Donc..."). Ne pas confondre "légitime" et "professionnel".

- Quand saurez-vous que vous êtes légitime comme manager/responsable...?

- Qu'est ce qu'il faudrait qu'il arrive dans le monde pour que vous vous sentiez légitime?

- Qu'est ce qui se passerait si vous vous sentiez légitime? Comment éviter ça?

- Faire défiler votre entourage (famille/entreprise) devant vous un à un (les visualiser) et dire chaque fois quelquechose comme "je suis manager/PDG...et c'est fantastique" : Que ressentez-vous en face de chacun? Quelle émotion? Est ce que ca coince devant l'un deux?....

=> y a t-il conflit de fidélité? ex : "Je dépasse papa si je réussis" ou "je gagnerai plus que mon mari" ou "je trahis le milieu d'où je viens"....

=> En réalité je peux assumer les deux : venir d'un milieu ouvrier ET fréquenter le milieu parisien...

"Essayer plus pour réussir plus" ?

 

Selon Patrice Aucagos, plus les personnes réussissent dans l’absolu, plus elles échouent dans d’autres projets. Cela serait vrai pour les personnes les plus dynamiques.

=> Ceux qui réussissent le plus seraient ceux qui prennent le plus de risques et entreprennent le plus de projets

Alors :

=> Essayer plus pour réussir plus ?

Se donner la permission de réussir

1) Ce que je suis n'est pas conditionné à ce que je fais

=> Faire ≠ Etre

=> Je suis quelqu'un de bien, que je réussisse ou que j'échoue

2) Permission de réussir ≠ obligation de réussir

=> J'ai la permission de réussir SI ET SEULEMENT SI j'ai la permission d'échouer

3) Comme j'apprends en me trompant,

Permission d'échouer = permission d'apprendre

4) Comme permission de réussir = permission d'échouer (cf. point 2)

Permission de réussir = permission d'apprendre

5) Réussir = Apprendre ?

 

La réussite en questions

C'est quoi la réussite? Qu'est ce qui fait que je classe une situation dans la case "réussite"? Qui décide?

1) Quels sont mes critères de réussite?

+ qui décide? Est-ce que ce sont mes critères? Ceux de mes proches? Ceux de la société? (= être bien dans mon couple, avoir une vie sexuelle épanouie, gagner ma vie, avoir des enfants réussissants, fashion, équilibrés, une rolex à 50 ans...)

2) Quels sont mes critères d'échec? Selon quoi je qualifie une expérience "échec"? (ex : quand ça correspond pas à ce que j'avais voulu? etc...)

3) Echec et réussite, 2 revers d'une même médaille? selon qui regarde et comment on regarde? (ex : une cliente qui a osé refuser de se marier au dernier moment, contrairement à ce que voulaient ses parents : pour elle c'est une grande réussite. Pour les parents, un échec cuisant)

4) Si réussite = échec : Quel est le risque de tout appeler "réussite"? puisque dit-on, "tout ce qui ne fait pas mourir fait grandir"?

5) Et d' ailleurs, qui sait que la mort ne fait pas grandir?

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