Cessez d'être gentil, soyez vrai ou être heureux n'est pas nécessairement confortable, ca vous dit quelque chose? Deux ouvrages de Thomas d'Ansembourg. Il donnait une conférence la semaine dernière : je saute sur l'occasion pour aller le rencontrer "en vrai".
Un voyage. L'intériorité au service de la citoyenneté, voilà qui est bien puissant. C'est fort cette incapacité de vivre avec notre angoisse existentielle, cette tendance -inscrite dès l'enfance- à aller chercher à l'extérieur, à s'agiter, plutot que d'aller dans notre intériorité. Et on prend notre agitation pour de l'intensité.
Alors c'est quoi Thomas l'intériorité? Un espace pour développer la capacité de recul, pour regarder autrement, derrière, au delà. C'est aussi pouvoir accepter la différence : je m'ouvre avec humilité en acceptant que d'autres points de vue existent, j'accepte de me remettre en question. Et c'est la capacité à puiser dans notre puit de sagesse où toutes les solutions se trouvent : quelque chose nous parle à l'intérieur, nous guide, pour "transformer le plomb de sa souffrance en or de la joie".
L'intériorité n'est pas l'état d'un mystique sur une colline! ce n'est pas un état de grâce! Elle est ce qui permet de se sentir relié, en interaction.
Le travail sur soi a des répercussions collectives, des études sont stupéfiantes.
Thomas a cité le mouvement des "créatifs culturels" ou de "simplicité volontaire", qui visent à quitter une vie mortifiante, avec l'humain au centre, l'équité, où la terre est sacrée et où la vie individuelle s'inscrit dans les valeurs universelles. Plus d'infos dans son nouveau livre Qui fuis-je? Où cours tu? A quoi servons nous?
En tout cas, "vers l'intériorité citoyenne", voilà un chemin, un axe qui me passionne. Alors si on mettait notre énergie pour voir là où nous avons du pouvoir? Et fantastique, sur le travail sur soi, nous en avons tous!
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