Depuis une douzaine d'années, le coaching fait beaucoup parler de lui. Beaucoup d'acteurs s'y intéressent et s'orientent vers cete activité : psychologues, professeurs de ressources humaines, mais aussi des néophytes des relations humaines qui se découvrent une vocation de coachs et qui se forment auprès de nombreuses écoles -plus ou moins compétentes- ou via l'université. Demeurent beaucoup de malentendus aujourd'hui.
D'où vient le coaching?
Pour beaucoup le coaching vient des USA et on l'associe au dévellopement de la performance des individus et des équipes. Ou souvent, on pense à des références sportives ou artistiques.
En vrai, de tout temps, des hommes ont accompagné d'autres hommes. Le coaching a une histoire très ancienne. l'accompagnement est une donnée cruciale dans les parcours d'humanisation et de socialisation. Pensez à Socrate, Platon, Sénèque, Epicure, St Augustin...En occident, ses principales racines s'étalent de la philosophie grecque à la psychanalyse. Il est question d'éveil spirituel, d'éducation philosophique et politique, de conscience morale et de santé psychologique et physique. Et si les philosophes, les éducateurs et les religieux avaient été les premiers coachs?
===>> Il faut restituer le coaching dans son ancrage philosophique, éducatif et spirituel pour le voir comme une des formes contemporaines de l'accompagnement, c'est sa juste place, dans le champs des sciences humaines, au carrefour de la psychologie, de la sociologie et de la connaissance des organisations.
===> Ce n'est qu'en voyant le coaching comme l'héritier de traditions que nous pouvons lui donner du sens et de la valeur, sans le limiter à un role de suradaptation de l'individu face à la pression de l'environnement.
C'est mon avis. Rejoignant Reine-Marie Halbout dans son livre Savoir être coach. Et le vôtre?
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.